Lors d’un cours
d’hippologie, j’ai découvert les plantes toxiques pour les
chevaux, un sujet qui a particulièrement attiré mon attention.
Avant ce cours, je ne pensais pas que des plantes que l’on trouve
facilement dans les prés ou au bord des chemins pouvaient
représenter un danger réel pour les chevaux. Cette découverte m’a
permis de mieux comprendre l’importance de l’environnement dans
leur santé et dans leur alimentation quotidienne.
Nous avons étudié
plusieurs plantes toxiques comme le séneçon, le gland ou encore
l’if. Ce qui m’a le plus surpris, c’est que certaines de ces
plantes restent toxiques même lorsqu’elles sont sèches, notamment
dans le foin. Le cheval peut alors en consommer sans s’en rendre
compte. Le séneçon est particulièrement dangereux car il attaque
le foie et les symptômes apparaissent souvent tardivement, ce qui
rend l’intoxication difficile à détecter.
J’ai également appris que les chevaux possèdent un bon instinct, qui leur permet en général de reconnaître les mauvaises herbes. Cet instinct est en grande partie acquis grâce à l’éducation de la mère, qui montre au poulain quelles plantes peuvent être consommées ou doivent être évitées. Cependant, cet instinct peut être insuffisant lorsque la nourriture est rare ou lorsque les plantes toxiques sont mélangées au foin.
Lorsqu’un cheval a ingéré une plante toxique, le premier réflexe est de l’éloigner immédiatement de la source de prendre un échantillon ou photo de la plante et contacter rapidement un vétérinaire . Comme le cheval ne peut pas vomir, il ne faut pas tenter de le faire régurgiter mais le laisser au calme et le surveiller . La prévention reste donc essentielle pour assurer la santé et le bien-être des chevaux et éviter des accidents graves.
Autrice Lilwenn