La surproduction, c'est quand la production de biens est trop élevée par rapport à la demande. Elle est parfois accompagnée d'un phénomène de surexploitation des ressources, et notamment des ressources naturelles.
La surproduction est devenue l'un des grands moteurs du gaspillage et de la pollution. À travers le marketing, l'industrie incite constamment les consommateurs à acheter plus, à consommer plus. Les entreprises poussent les consommateurs à acheter ce dont ils n'ont pas réellement besoin grâce aux célébrités et notamment aux réseaux sociaux. De plus, l’industrie renouvelle la mode beaucoup plus souvent qu'avant ce qui incite les consommateurs à acheter du neuf et jeter ce dont ils n’ont plus besoin. Chaque année 100 milliards de vêtements sont créés par an alors qu'il n'y a que 8 milliards d’êtres humains sur la Terre. En parallèle, une production hallucinante : chaque heure, 2,5 millions de chaussures, 68 733 téléphones et 12 tonnes de plastique sont fabriqués. Cela génère une montagne de déchets.
Mais face à la conscience écologique des consommateurs, certaines entreprises ont recours au greenwashing, comme par exemple utiliser la couleur verte pour faire penser à la nature ou à l’écologie, et utiliser le logo “recyclable” alors que le produit n’est pas recyclable. Souvent ses déchets sont envoyés dans des pays en développement pour extraire les matières chimiques dangereuses et nocives pour la santé et l’environnement. Tout cela est caché et est mis en place par les entreprises pour que le consommateur ne sache pas tout ce qui se passe après avoir jeté leurs produits.
En réorientant nos modes de consommation vers une production responsable, durable et locale, nous pouvons rompre ce cycle destructeur. Moins produire, mais mieux produire, afin de réduire l'impact écologique et minimiser les déchets.
